Pour du contenu voir dans onglet « DOSSIERS PARTAGERS » :
Petit journal de l’Expo.
Titre :des objets connectés pour des citoyens engagés.
 
Chapeau :
 
Qui :les citoyens.
Quoi :le futur design.
Ou :dans le monde.
Comment :en concevant,en fabriquant,en créants soit chez soi sois par Internet
Pourquoi :pour facilité la vie des citoyens.
 
Des objets simples à grande potentialité:
esprits critiques.
connaissance code informatique.
lanceur d’ alerte.
 
Ressources :
 
Ours :
 
Rares sont les ouvrages théoriques qui s’aventurent à poser la question du design au-delà d’une approche purement historique. Peut-être est-ce dû au fait que le monde du design s’accommode bien de l’absence de discours dont le monde de l’art s’alimente. Habituellement, les textes sur ce sujet proviennent des designers eux-mêmes, considérant ce genre d’écriture : soit en le liant à la forme du manifeste sur le modèle de ceux des avant-gardes historiques, soit en rédigeant des textes auto-promotionnels.
 
Le Court traité du design s’ouvre sur une définition du design que l’auteur différencie d’emblée des arts décoratifs nés au 19e siècle sous l’impulsion de William Morris et participant à ce qu’on a pu appeler la « création industrielle » ou « l’art appliqué ». Ainsi, le design ne peut se limiter à la création d’objets manufacturés, et tout l’enjeu de l’ouvrage réside dans la mise en œuvre d’une grille permettant cette distinction.
 
Aujourd’hui le design ne se limite plus à la simple conception de forme, mais intègre le marketing, le « conseil », les stratégies commerciales, etc. C’est ainsi que semble se réaliser ce qu’avaient pressenti Vilem Flusser ou Victor Papanek et qu’a récemment remis au goût du jour Hal Foster : le design comme allié objectif (et zélé) de la société de consommation. Mais Vial refuse de s’arrêter sur ce constat. Contre toute attente, une porte de sortie pourrait venir de « l’injonction paradoxale » (Gregory Bateson) à laquelle est soumis le designer et qui est sommé d’être « socialiste » et « capitaliste » en même temps : « C’est pourquoi l’attitude qui consiste à attendre du designer qu’il fasse du design industriel sans se compromettre avec la logique de l’industrie peut être considérée comme une forme de contrainte à la folie, un effort pour rendre le designer fou » (p. 46). Alors, la seule issue reste de considérer le marché non pas comme une fin mais comme un moyen.